Communiqué de presse du 19 septembre 2002

 

En Europe,

 

le 1er  procès des énergies renouvelables

 

La consommation massive d'énergies fossiles (hydrocarbures, charbon) depuis plus d'un siècle a des conséquences négatives sur l'environnement et provoque en particulier un réchauffement climatique inquiétant, reconnu par une forte proportion de scientifiques.

 

Trois conférences internationales ( RIO ‑ KYOTO ‑ JOHANNESBURG en 2002 ) ont mis en évidence la nécessité de faire appel aux énergies renouvelables qui représentent l'avenir de l'humanité. Le Président de la République Française s'est d'ailleurs engagé très fortement en faveur d'un développement durable.

 

L'Union Européenne prévoit qu'en 2010, les énergies renouvelables devraient fournir 10 % de l'énergie.

 

Tous les rapports parlementaires français vont également dans le même sens.

 

En fonction de cette réalité, des citoyens ont créé la SARL VALENERGOL qui a trituré de la graine de tournesol fournissant de l'huile, qui peut être utilisée en complément ou en substitut complet du gas‑oil, et des tourteaux fournissant un excellent aliment pour le bétail permettant d'éviter tout risque de maladie de la vache folle.

 

Cette production d'huile n'a que des avantages :

 

1‑ Un bilan énergétique favorable

 

La question essentielle est de savoir si la quantité d'énergie utilisée pour tous les travaux agricoles nécessaires à la culture du tournesol (labourage, récolte, transport, etc... ) et l'énergie indirecte destinée à la fabrication des engrais, pesticides, insecticides et l'énergie nécessaire à la trituration, etc... est inférieure à la valeur énergétique de la production de tournesol (en y incluant les sous‑produits comme les tourteaux). Dans toutes les hypothèses, le bilan est favorable, mais il l'est d'autant plus que l'on développera une agriculture respectueuse de l'environnement utilisant le moins possible de nitrates et de pesticides.

 

D'après J. Lambert, la culture extensive du tournesol permet d'obtenir 6,4 fois l'énergie initiale contre seulement 2,4 pour l'EMC (ester méthylique de colza).

 

L'intérêt de l'huile de tournesol est qu'elle représente une énergie renouvelable à volonté, la production étant limitée simplement par les superficies disponibles pouvant être consacrées à ce bio‑carburant.

 

2 ‑ Des avantages économiques incontestables

 

a)           développement d'une filière se situant intégralement sur le territoire national échappant à tous les aléas du commerce international, en particulier de la spéculation.

b)           créations d'emplois dans les unités de trituration.

c)           maintien des emplois en milieu rural et lutte contre la désertification des campagnes françaises.

d)           incidences en amont car besoins de produits industriels.

e)           fournitures de tourteaux de tournesol gras riches en protéines dont l'origine et la qualité peuvent être contrôlées (à l'inverse de ce qui se produit dans le commerce international des aliments pour le bétail : cf maladie de la vache folle).

f)             incidence positive sur la balance commerciale avec économies de devises fortes (puisque hydrocarbures payés en dollars).

g)           maîtrise beaucoup plus facile d'une filière courte par les différents intervenants (agriculteurs, unité de trituration, utilisateurs du carburant... ).

h)           pollution moindre.

 

Tout ce système peut fonctionner en filière ultra‑courte au niveau d'un département voire même d'un canton, réduisant ainsi les distances de transport avec toutes les conséquences induites.

 

Mais les différents gouvernements français et l'administration des douanes, manipulés par le lobby pétrolier, ont décidé de réclamer au mépris de toute logique et en contradiction totale avec la nomenclature des douanes la perception de la T.I.P.P (taxe intérieure sur les produits pétroliers).

 

La France est le seul état de l'Europe à vouloir taxer les H.V.B (huiles végétales brutes) et à engager un procès digne de l'Inquisition. Par contre en Allemagne cette production ne supporte pas la T.I.P.P, tandis que la Belgique la subventionne.

 

En conséquence VALENERGOL demande l'application des directives européennes concernant les H.V.B et la mise en pratique des propositions du dernier rapport parlementaire français de novembre 2001 qui demandait de « mettre fin à une situation absurde » concernant l'application de la T.I.P.P aux H.V.B.

L'arrêt des poursuites est donc la première étape indispensable pour clarifier la situation et ne plus continuer à pratiquer la politique du double langage : tout promettre et ne rien tenir.

 

Poursuivre VALENERGOL est une attitude criminelle et dangereuse pour l'humanité.