Quoi de neuf au 18 octobre 2004 ? Quoi 38

 

            Les agriculteurs défendent leur survie sur les barrages routiers qu'ils organisent.

 

            Bien plus que les marins d'eau douce ou de mer car eux (les agriculteurs) ont une solution non seulement pour réduire leurs coûts énergétiques mais aussi pour valoriser leurs récoltes d'oléagineux.

 

            Il s'agit d'imposer à l'ETAT non pas une réduction  de 4 centimes d'euro par litre de gazole mais de tripler le prix de vente de leur tournesol et autre oléagineux.

 

Comment ?

            En demandant une véritable libéralisation du marché des carburants liquides !

 

            Toute production agricole de carburants liquides à partir d'oléagineux issus de la ferme doit être autorisée. La commercialisation de l'huile végétale pure ainsi obtenue doit être exempte de TIPP (car ce n'est pas un produit pétrolier) et doit être soumise à une TVA à 5,5 % comme toutes les productions agricoles. La seule contrainte de l'ETAT serait l'étiquetage du produit obtenu (comme pour tous les produits). Aux utilisateurs de ce seul véritable biocarburant d'adapter cette huile à leur moteur par une filtration préalable à 3 microns.

 

            En vendant le litre d'huile à 0,8 euro, sensiblement le prix du gazole, l'agriculteur triple le prix de vente de sa graine à condition de valoriser les tourteaux en alimentation animale en remplacement des tourteaux importés des USA ou du Brésil.

 

            L'investissement pour la trituration est de 20 000 euro, pour la filtration de 10 000 euro, pour les stockages des graines, de l'huile et des tourteaux il est de 20 000 euro. La technologie mise en oeuvre est du type agricole.

 

            Aucune barrière, sauf la douanière, à la mise en place de cette filière !

 

            Le temps de retour d'investissement est inférieur à 5 ans si les cours du gazole se maintiennent à 0,9 euro le litre !

 

            Les autres carburants de substitution* aux gazole et à l'essence ne sont pas accessibles aux agriculteurs : seuls les pétroliers peuvent estérifier de l'huile ou gérer une fermentation alcoolique + distillation : les investissements sont 1 000 fois plus importants et la technicité hors de portée des agriculteurs (sauf spécialisation). De plus les risques industriels sont tels que ces installations sont soumises à autorisation en tant qu'Installations Classées Pour la Protection de l'Environnement (ICPE).

* Voir à ce sujet les convictions du Comité scientifique de l’Institut des Huile Végétale Pure : http://institut.hvp.free.fr/presentation/convictions.htm

 

            Les agriculteurs se leurrent lorsqu'ils demandent la création d'une filière alcool ou ester ! Ils oeuvrent pour les pétroliers dont la valeur ajoutée sur la production de l'ester d'huile est supérieure à 50 % alors que les agrofournitures sont de 9% (page 30 du rapport d'information de M. Alain Marleix déposé en application de l’article 146 du Règlement par la commission des finances sur les biocarburants le 26 mai 2004 )

 

Extrait de ce rapport : http://www.assemblee-nat.fr/12/rap-info/i1622.asp#P334_51497

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3.- Une source de richesse

            La même étude de PricewaterhouseCoopers estime la valeur ajoutée de l'ensemble de la filière de production du biodiesel à 207 millions d'euros, à rapprocher de près de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires (dont 64 millions d'euros provenant de la vente des tourteaux et 15 millions d'euros de celle de la glycérine). La part des salaires et des charges sociales dans la valeur ajoutée serait de 111 millions d'euros. Le graphique suivant présente la répartition de cette valeur ajoutée entre les six étapes de la production. L'étape de culture est à l'origine de près d'un tiers de la valeur ajoutée et les étapes industrielles pèsent pour plus de la moitié dans la valeur ajoutée. L'agrofourniture en constitue 10 %, ce qui n'est pas négligeable.

graphique

(1) Les six étapes se succèdent dans le sens des aiguilles d'une montre ; l'étape 3 relative au transport des graines ne figure pas, étant donné la faiblesse de la valeur ajoutée générée.

Source : PricewaterhouseCoopers, Évaluation des externalités et effets induits économiques, sociaux et environnementaux de la filière biodiesel en France, septembre 2003.

En attendant des « stations- service » d’huile végétale en France :

 

Vous pouvez aller faire le plein chez nos voisins (rappelez-vous il y a quelques années, ce qui était dangereux d’un côté de la frontière ne l’était plus de l’autre… un nuage radioactif)

Voici un lien vers un site allemand où vous trouverez les points de vente d’huile végétale pure par régions

(pflanzentankstelle : pompe à huile végétale)

http://www.biotanke.de/

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Les nouvelles juridiques :

 

Après avoir reçu cet été le commandement à payer des douanes, la Cour Européenne de Justice a rejeté le 21 septembre 2004 la requête déposée au printemps

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Cette bataille juridique a un coût, Valénergol ne peut le supporter seul.

 Votre aide sera la bienvenue.

 

Chèques libellés à l'ordre de: "Comité de soutien à la SARL Valénergol" (association loi 1901)

à : J.F.  DARRUSPE - Trésorier     "La Gauge"                 47480  PONT DU CASSE

 

Ce site est dédié au soutien des gérants de la société, aujourd’hui en première ligne dans le long combat citoyen pour une société moins inféodée aux lobbies énergétiques

 

 

 

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