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Les agriculteurs défendent leur survie
sur les barrages routiers qu'ils organisent.
Bien plus que les marins d'eau douce
ou de mer car eux (les agriculteurs) ont une solution non seulement pour
réduire leurs coûts énergétiques mais aussi pour valoriser leurs récoltes
d'oléagineux.
Il s'agit
d'imposer à l'ETAT non pas une réduction de 4 centimes d'euro par litre
de gazole mais de tripler le prix de vente de leur tournesol et autre
oléagineux.
Comment
?
En demandant une véritable
libéralisation du marché des carburants liquides !
Toute
production agricole de carburants liquides à partir d'oléagineux issus de la
ferme doit être autorisée. La commercialisation de l'huile végétale pure ainsi
obtenue doit être exempte de TIPP (car ce n'est pas un produit pétrolier) et
doit être soumise à une TVA à 5,5 % comme toutes les productions agricoles. La
seule contrainte de l'ETAT serait l'étiquetage du produit obtenu (comme pour
tous les produits). Aux utilisateurs de ce seul véritable biocarburant
d'adapter cette huile à leur moteur par une filtration préalable à 3 microns.
En
vendant le litre d'huile à 0,8 euro, sensiblement le prix du gazole,
l'agriculteur triple le prix de vente de sa graine à condition de valoriser les
tourteaux en alimentation animale en remplacement des tourteaux importés des
USA ou du Brésil.
L'investissement pour la trituration
est de 20 000 euro, pour la filtration de 10 000 euro, pour les stockages des
graines, de l'huile et des tourteaux il est de 20 000 euro. La technologie mise
en oeuvre est du type agricole.
Aucune
barrière, sauf la douanière, à la mise en place de cette filière !
Le temps de retour d'investissement
est inférieur à 5 ans si les cours du gazole se maintiennent à 0,9 euro le
litre !
Les autres carburants de
substitution* aux gazole et à l'essence ne sont
pas accessibles aux agriculteurs : seuls les pétroliers peuvent estérifier de
l'huile ou gérer une fermentation alcoolique + distillation : les
investissements sont 1 000 fois plus importants et la technicité hors de portée
des agriculteurs (sauf spécialisation). De plus les risques industriels sont
tels que ces installations sont soumises à autorisation en tant
qu'Installations Classées Pour la Protection de l'Environnement (ICPE).
* Voir à
ce sujet les convictions du Comité scientifique de l’Institut des Huile
Végétale Pure : http://institut.hvp.free.fr/presentation/convictions.htm
Les agriculteurs se leurrent
lorsqu'ils demandent la création d'une filière alcool ou ester ! Ils oeuvrent
pour les pétroliers dont la valeur ajoutée sur la production de l'ester d'huile
est supérieure à 50 % alors que les agrofournitures sont de 9% (page 30 du
rapport d'information de M. Alain Marleix déposé en application de l’article
146 du Règlement par la commission des finances sur les biocarburants
le 26 mai 2004
)
Extrait
de ce rapport :
http://www.assemblee-nat.fr/12/rap-info/i1622.asp#P334_51497
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3.- Une source de
richesse
La même
étude de PricewaterhouseCoopers estime la valeur ajoutée de l'ensemble de la
filière de production du biodiesel à 207 millions d'euros, à rapprocher de
près de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires (dont 64 millions
d'euros provenant de la vente des tourteaux et 15 millions d'euros de
celle de la glycérine). La part des salaires et des charges sociales dans la
valeur ajoutée serait de 111 millions d'euros. Le graphique suivant
présente la répartition de cette valeur ajoutée entre les six étapes de la
production. L'étape de culture est à l'origine de près d'un tiers de la valeur
ajoutée et les étapes industrielles pèsent pour plus de la moitié dans la
valeur ajoutée. L'agrofourniture en constitue 10 %, ce qui n'est pas
négligeable.
(1) Les six étapes
se succèdent dans le sens des aiguilles d'une montre ; l'étape 3
relative au transport des graines ne figure pas, étant donné la faiblesse de la
valeur ajoutée générée.
Source : PricewaterhouseCoopers, Évaluation des
externalités et effets induits économiques, sociaux et environnementaux de la
filière biodiesel en France, septembre 2003.
En attendant
des « stations- service » d’huile végétale en France :
Vous pouvez aller faire
le plein chez nos voisins (rappelez-vous il y a quelques années, ce qui était
dangereux d’un côté de la frontière ne l’était plus de l’autre… un nuage
radioactif)
Voici un lien vers un
site allemand où vous trouverez les points de vente d’huile végétale pure par
régions
(pflanzentankstelle :
pompe à huile végétale)
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Les nouvelles
juridiques :
Après avoir reçu
cet été le commandement à payer des douanes, la Cour Européenne de Justice a
rejeté le 21 septembre 2004 la requête déposée au printemps
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Cette bataille
juridique a un coût, Valénergol ne peut le supporter seul.
Votre aide sera la bienvenue.
Chèques libellés à l'ordre de:
"Comité de soutien à la SARL Valénergol"
(association loi 1901)
à : J.F. DARRUSPE - Trésorier "La Gauge" 47480 PONT DU CASSE
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